mardi 15 septembre 2009

Problèmes de problématiques

Alors voilà. Toutes les bonnes choses ont une fin. Les vacances aussi. Mais heureusement, on n'arrête jamais de rigoler dans la vie. Et pour ça, il y a l'existence d'une chose qui s'appelle le Devoir. Pourquoi le Devoir fait-il rigoler ? me demanderez-vous perplexesss (coquetterie d'auteur, parce que vous êtes nombreux à me lire, d'autant que j'ai laissé passer deux mois exprès pour rendre le suspense insoutenable...). Je disais donc : pourquoi le Devoir fait-il rigoler ? Éh bien, parce que le Devoir ça nous fait faire des trucs pas croyables, que même en rêve on ferait pas.

Tenez, moi par exemple (au hasard). Je suis en train de rédiger un mémoire de stage problématisé. Oui vous avec bien lu : problématisé, ça veut dire que je dois chercher un voire plusieurs problèmessss (ça c'est plus une coquetterie d'auteur, c'est un cauchemar d'étudiant !). Car quand les gens n'ont pas assez de problèmes, ils s'en créent, c'est bien connu ! Et c'est ainsi que tout le lycée et la fac nous la demandent, non, que dis-je, la réclament à cor et à cris : la problématique.

Sans elle, tout serait si simple, on raconterait notre expérience de stage, nos problèmes (ben oui, quand même), nos coups de génie (en étant modeste, cela s'entend). Mais avec la problématique, que nenni, on construit du sens, on organise le chaos, tout cela sur fond de problèmessss. Donc soucis, gros soucis. Procrastination infinie. On avance moins vite que les autres. Plus que 15 jours, et encore 75 pages sur les 80 à écrire. Kilométrage exaspérant.

- Et si je veux faire du condensé moi ? - Nan ! Tu fais comme on t'a dit, 80 pages [c'est ma Conscience qui me parle] ! - Ok, ok... Et je peux faire du copier-coller sur des trucs pas importants ? -Nan malheureuse (t'as été prof toi ??), cela s'appelle du plagiat, c'est que les abrutis et les paresseux qui font ça ! - Mais les mecs sur Wikipedia, ils ont dit ça vachement mieux que moi... - Nan jeune fille (encore coquetterie de l'auteure_), prenez confiance en vous. -Et de la paraphrase ? - Mal, très mal, trèèès bête.-Bon bon, ça va, je vais faire des problématiques personnelles (j'en fais déjà une affaire personnelle, ça sera pas si dur) avec des phrases personnelles.

Et la rigolade dans tout ça ? Éh bien c'est que dans quinze jours, quoi qu'il en soit, ce sera fini !

Sur ce, à la prochaine, pour une chronique sur notre bien-aimée (ou pas) Capitale, que je pourrai arpenter sans trop de culpabilité, le pire de tous les démons intérieurs...

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